C’est la vie qui prend tout ton bien,
Cette vie qui ne te sert plus à rien,
C’est le temps qui te fait souffrir
C’est le temps qui va te guérir,
Et ces heures qui creusent mes murs,
En ouvrant des fenêtres de chair
Dans ta maison des courants d’air,
Refermeront cette blessure.
Ce n’est qu’une affaire de temps,
Qui te fait mal,
Et le bruit de tes rêves
Qui s’effacent,
C’est le même temps qui sert
A aimer, à mourir
Le temps
Aussi lent qu’un soupir,
Divine, elle est divine,
Divine, elle est divine,
Cette vie qui pleure entre tes mains,
En fermant les yeux pour ne plus voir
Demain, c’est elle qui va bâtir,
Qui crèvera tes soleils noirs
Tous les chevaux de ta mémoire,
Donne-leur des ailes pour partir,
Un beau matin, sans faire d’histoires,
Ils s’en iront sans revenir,
Ce n’est qu’une affaire de temps,
Qui te fait mal,
Et le bruit de tes rêves
Qui s’effacent,
C’est le même temps qui sert
A aimer, à mourir
Le temps
Aussi lent qu’un soupir,
Oh ! Ce n’est qu’une affaire de temps,
Qui te fait mal,
Et le bruit de tes rêves
Qui s’effacent,
C’est le même temps qui sert
A aimer, à mourir
Le temps
Aussi lent qu’un soupir,
Qu’un soupir